29 janvier 2010

Les arômes de la cuisine

 
Merci pour la photo à www.thym-thym.blogspot.com



Le beurre qui fond sur la poêle, l’aïl qui dore dans l’huile d’olive, le café expresso qui vient de monter dans la cafetière, le porc qui rôtit dans le four, le pain chaud, le vin rouge qui l’arrose tout, ont quelque chose en commun qui garantit leur entrée dans le corps… par le nez ! Leur arôme caractéristique qui les fait si désirables, si irrésistibles, si convoités.


Son système digestif préparé, l’eau à la bouche, une petite sensation de vide à l’estomac, le convive devient impatient. Une fois la nourriture devant lui, tout est prêt pour éprouver le plaisir. La nourriture est cette maîtresse qu’il caresse, qui le caresse à l’intérieur, recharge son énergie, le réconforte, le comble de bienêtre, le relaxe.
  "Les coudes à l’aise. Un air tiède, libre d’arômes inquiétants.
Des parfums de fleurs, discrets, invitant les nerfs au repos, sans les paralyser.
De la lumière. Une chaise large, robuste, sans étoffes.
Nul excès d’appétit, mais un sincère désir d’apprendre, de goûter, d’apprécier.
Nous y sommes.
Aucune préoccupation d’ordre étranger aux plaisirs préparés.
Le cerveau n’a plus à provoquer des sensations, à les rechercher,
à les deviner, il n’a qu’à les attendre.
A la porte de la salle à manger, les bruits du monde se sont éteints, évanouis.
Ce n’est plus pour la société, pour la patrie ou pour les affaires
qu’on va doucement travailler ; c’est pour soi.
Tâche sainte.
Recueillons-nous."
(Chatillon-Plessis La vie à table, 4.)

   

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